PER et retraite immobilière : choix optimal du plan d’épargne

En prévision de votre retraite, vous envisagez d’investir dans l’immobilier, mais êtes confronté à la question du choix du meilleur produit d’épargne retraite. Le Plan d’Épargne Retraite (PER) se présente comme une solution à la fois avantageuse sur le plan fiscal et propice à la diversification de votre patrimoine. Néanmoins, comment déterminer le PER le plus approprié à votre projet immobilier ? Vous trouverez ici des éléments clés pour guider votre décision.

L’essentiel à savoir sur le PER

Le PER est un dispositif d’épargne retraite qui vous permet d’amasser un capital pour bénéficier d’un revenu complémentaire ou un capital lors de votre retraite. Il représente certainement le meilleur plan epargne retraite et existe sous trois formes.

Le PER individuel, d’abord, est souscrit à titre personnel auprès d’une institution financière. Le PER collectif est mis en place par votre employeur, et votre adhésion est volontaire. Enfin, le PER obligatoire concerne les employés bénéficiant d’un régime de retraite complémentaire obligatoire.

Les avantages du PER sont multiples. Avant tout, il offre une déduction fiscale sur les versements effectués, dans la limite d’un plafond annuel. Également, il assure une flexibilité dans la gestion de votre épargne grâce à la variété des supports d’investissement disponibles. Ensuite, il offre le choix de recevoir le capital accumulé ou une rente à l’échéance, selon vos préférences. Enfin, dans des situations exceptionnelles comme l’achat de votre résidence principale, il autorise un déblocage anticipé de votre épargne.

La sélection du meilleur PER individuel

Lorsque vous décidez de souscrire à un PER individuel dans le but de préparer votre retraite immobilière, différents critères doivent être considérés.

En effet, les frais liés à la souscription, la gestion, l’arbitrage et la sortie, prélevés par l’organisme gérant votre PER, peuvent influencer le rendement de votre épargne. Il est donc primordial de les comparer et éventuellement de les négocier.

Par ailleurs, les supports d’investissement constituent les divers produits financiers sur lesquels vous pouvez placer votre épargne. Vous devez considérer leur diversité, leur qualité, leur performance, et choisir ceux qui correspondent à votre profil d’investisseur et à votre horizon de placement.

Pour terminer, vous aurez également les modalités de sortie qui se réfèrent à la récupération de votre épargne à la fin du contrat. Dans ce cas, il est important de vérifier les conditions de sortie en capital ou en rente de chaque offre et d’anticiper leur impact fiscal et social sur le montant net que vous recevrez.

Utiliser le PER pour votre investissement immobilier

Le PER vous offre deux options pour utiliser votre épargne retraite en vue d’un investissement immobilier.

En premier lieu, vous pouvez débloquer votre épargne de manière anticipée pour l’achat de votre résidence principale : le seul cas de sortie anticipée autorisé par la loi. Cette opération entraîne toutefois la fermeture de votre PER et la perte des droits associés à la retraite.

Dans le second cas, à l’échéance, vous pouvez sortir en capital pour financer un projet immobilier. Il sera alors possible d’utiliser tout ou partie du capital amassé sur votre PER pour l’achat ou la construction d’un bien immobilier, pour y habiter ou le louer. De plus, le capital issu du PER est exonéré d’impôt sur le revenu (à l’exception des prélèvements sociaux).

Le PER pour l’immobilier : avantages et inconvénients

Bien que le PER soit un placement idéal pour préparer votre retraite immobilière, il présente aussi des avantages et des inconvénients qu’il convient de connaître avant de vous engager.

Les avantages du PER pour l’immobilier résident dans :

  • la déduction fiscale des versements qui optimise votre capacité d’épargne ;
  • la diversification de votre patrimoine qui atténue les risques ;
  • et la souplesse de la sortie qui s’adapte à vos besoins et désirs.

Quant aux inconvénients du PER pour l’immobilier, ils se rapportent à :

  • l’indisponibilité de l’épargne qui restreint l’accès à votre argent avant l’échéance, sauf exception ;
  • la fiscalité à la sortie qui peut diminuer le montant net perçu en fonction de votre situation personnelle et votre choix de sortie ;
  • et le risque de perte en capital existant si vous investissez dans des supports à risque tels que les unités de compte.

Vous pourriez alors récupérer moins que ce que vous avez versé si la valeur des supports baisse.